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en route vers le Monde voyages voyages .. photos , la nature et les fleurs , les rencontres de ce monde ,des portraits , Thailande et le Vietnam, Bali et l'Ouzbékistan , ne ratez pas la rencontre cousins au Canada , et les montagnes rocheuses ouest canadiennes , les marchés du monde et les musées ...le Pérou et la Croatie ...et de la terre a la lune !!!!

la France en colère ...

Iris

aujourd'hui est une journée de réclamations ,
il y  tant de choses à régler ...
tant de différences ,tant de choses qui ne vont pas ,...

Sous la belle salle que forme l'ancien manège du quartier Rochambeau,

celà m'a rappelé un souvenir datant de


, cet été , une exposition de photos sur Mai 68 ,

histoire de se rappeller :

la tour Eiffel et les quais jonchés de débris et de voitures renversées ,

Les événements superposèrent essentiellement un mouvement étudiant et un mouvement ouvrier tous deux d'exceptionnelle ampleur. Au-delà de revendications matérielles ou salariales, et de la remise en cause du régime gaullien installé depuis 1958, ils virent se déployer une contestation multiforme de tous les types d'autorité. Une partie active du mouvement lycéen et étudiant revendiqua notamment la « libéralisation des mœurs », et au-delà, contesta la « vieille Université », la société de consommation, le capitalisme et la plupart des institutions et valeurs traditionnelles

Les étudiants au coté des ouvriers ...

En France, ces événements prennent cependant une coloration particulière car d'importantes manifestations d'étudiants sont rejointes à partir du 13 mai 1968 par la plus importante grève générale de la Ve République, dépassant celle survenue en juin 1936 lors du Front populaire...Elle paralyse complètement le pays pendant plusieurs semaines et s'accompagne d'une recherche effrénée de prise de parole, d'une frénésie de discussions, de débats, d'assemblées générales, de réunions informelles dans la rue, à l'intérieur des organismes, des entreprises, des administrations, des lycées et des universités, des théâtres, des maisons de jeunes ou encore des maisons de la culture.



Explosion souvent confuse et complexe, parfois violente, plus souvent encore ludique et festive, Mai 68 apparaît comme un moment d'illusion révolutionnaire lyrique, de foi ardente et utopique en la possibilité d'une transformation radicale de la vie et du monde. Ce que refléta notamment une prolifération de graffiti et de slogans imaginatifs : « Sous les pavés, la plage », « Il est interdit d'interdire », « Jouissez sans entraves », « Cours camarade, le vieux monde est derrière toi », « La vie est ailleurs », etc.






De Gaulle était arrivé au pouvoir en mai 1958 en jouant habilement de circonstances exceptionnelles (en apparaissant comme un recours après l'émeute du 13 mai et la prise du pouvoir par l'armée à Alger). De ce fait, aux yeux de ses opposants, la légitimité de son régime reste fortement entachée par les soupçons d'un « coup d'État » originel. En dépit des succès du pouvoir (fin de la guerre d'Algérie et de la décolonisation, résorption de la crise économique, monétaire et financière, croissance soutenue) et de l'acclimatation progressive d'une constitution renforçant le pouvoir exécutif (régime semi-présidentiel, renforcé par l'élection du président de la république au suffrage universel direct et le recours aux référendums), ses pratiques autoritaires suscitent une critique croissante. Ainsi l'ORTF, détentrice du monopole de l'audiovisuel, se fait ouvertement le relais de la propagande officielle. À Paris, le préfet Maurice Papon, responsable des tueries du 17 octobre 1961 et du métro Charonne quelques années plus tôt à peine, n'a été remplacé qu'en 1967 par Maurice Grimaud, lettré humaniste venu de la gauche mendésiste. D'autre part, à 78 ans, la politique extérieure de prestige de Charles de Gaulle et son nationalisme d'une autre époque ne répondent pas nécessairement aux attentes plus matérielles, culturelles et sociales de la majorité des Français. En avril 1968, un célèbre éditorial de Pierre Viansson-Ponté dans Le Monde constate que « la France s'ennuie », reprenant le constat prophétique de Lamartine sous le gouvernement Guizot quelques années avant la révolution de 1848.






Les étudiants de la Sorbonne ,
Parallèlement, les gauches non-communistes ne parviennent pas à sortir de leurs divisions et de leurs discrédits. Aussi un espace est-il ouvert pour que des groupes « gauchistes » se multiplient, en marge des grandes organisations officielles (trotskistes, prochinois, etc.). La politisation et l'agitation sont entretenues dans la jeunesse par exemple par les comités Viêtnam, formés majoritairement de lycéens et étudiants, qui dénoncent « l'impérialisme américain » visible par la guerre du Viêt Nam. La guerre froide fait aussi naître des idées antinucléaires



les barricades ...

Mai 68 ne se comprend que dans un monde en rapide mutation. L'accélération de l'exode rural et de l'urbanisation, l'augmentation considérable du niveau de vie, la massification de l'éducation nationale et de l'Université, l'avènement de la culture des loisirs, du spectacle et des mass média, représentent des changements accélérés et sans précédents en moins d'une génération. Les années 1960 sont aussi celles de l'affirmation de la jeunesse en tant que catégorie socio-culturelle et politique à part entière. En particulier, la jeunesse a maintenant sa propre culture, avec une presse qui lui est destinée, des émissions de radio très suivies (Salut les copains !) ou ses chanteurs attitrés (les Beatles, les Rolling Stones, Johnny Halliday, etc.). Elle a aussi ses propres malaises et ses propres revendications (notamment en matière de liberté sexuelle) que les pouvoirs publics et le monde adulte tardent à comprendre.


les pavés ...



Le 3 mai, la cour de la Sorbonne est occupée par 400 manifestants qui tiennent meeting sans heurt particulier. Devant le risque d'une attaque des étudiants d'extrême droite (Occident, d'inspiration fasciste et violent, annonce une marche sur l'établissement dans le but avoué d'une confrontation brutale), elle est évacuée par une intervention policière musclée : plusieurs centaines d'étudiants sont arrêtés, dont Jacques Sauvageot, le dirigeant du principal syndicat étudiant. Cette intervention des forces de l'ordre à la Sorbonne, sans préavis ni négociations, est très mal vécue par les étudiants, qui se pensaient protégés par le statut universitaire. Les étudiants réagissent aussitôt par des manifestations violentes contre les forces de l'ordre : jets de pavés, puis barricades. Ces manifestations reprennent ensuite à l'annonce de peines de prison pour les manifestants, pendant lesquelles commencent à fleurir les slogans libertaires


répliques des CRS ...


C'est ce 29 mai qu'au plus fort de la contestation et du désarroi, de Gaulle disparaît pendant plusieurs heures, à la surprise générale. Cela plonge Pompidou et la majorité dans une certaine angoisse. Sans prévenir personne, de Gaulle va consulter son ancien compagnon de lutte le général Massu en Allemagne, au lieu de se rendre comme annoncé à sa résidence secondaire de Colombey. Veut-il s'assurer symboliquement du soutien de l'armée, dont nul ne souhaite en réalité l'intervention ? Veut-il déconcerter l'adversaire et jouer sur la peur du vide, alors que l'opinion commence à se retourner devant l'absence de perspective du mouvement ? Épuisé et déconcerté, a-t-il eu un authentique moment de passage à vide, voire la tentation de se retirer ? Il semble que toutes ces raisons se soient conjuguées.



Revenu à Paris le lendemain midi 30 mai, de Gaulle accepte la proposition de Georges Pompidou de dissoudre l'Assemblée nationale pour organiser de nouvelles élections législatives.. Le Premier ministre estime avec justesse que le mouvement étudiant, poursuivant la grève en dépit de l'accession à ses revendications, s'est rendu impopulaire. L'après-midi, tandis qu'une marche de soutien au gouvernement, menée par André Malrauxet Michel Debré, réunit sur les Champs-Élysées trois cent mille manifestants selon la préfecture de police et un million selon les gaullistes, de Gaulle annonce la dissolution par la radio dans un discours bref qui change brusquement la donne (voir Charles de Gaulle pour quelques extraits).

La situation se renverse peu à peu. Après plusieurs épisodes violents début juin — violents affrontements à Renault-Flins les 7 et 10 et à Peugeot-Montbéliard-Sochaux le 11 —, les grèves cessent progressivement


L'échec politique du mouvement n'empêche pas un certain succès social et culturel : jamais ratifiés, les accords de Grenelle sont tacitement appliqués, en particulier le passage du salaire minimum à 600 F par mois (le pouvoir d'achat du franc de l'époque est légèrement supérieur à celui de l'euro de 2002, voir INSEE). L'Université napoléonienne est démantelée fin 1968 par la loi Edgar Faure, la décentralisation relancée. Si la tentative du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas (1969-1974) de satisfaire certaines aspirations de Mai 68 se heurte au plus grand conservatisme de Pompidou, d'autres demandes seront satisfaites par le président Valéry Giscard d'Estaing en 1974 (dépénalisation de l'IVG, fin de la censure, majorité civile à 18 ans, etc.), puis par la gauche au pouvoir après 1981 (libéralisation de l'audiovisuel, loi Defferre sur la décentralisation, etc

Cohn Benditt , avait la jeunesse de cette époque !
ces photos sont à :




Les barricades dans l'Histoire [

Les barricades feront leurs apparitions, fleuriront, à maintes reprises dans l'Histoire de France.

 

  • conclusions :

  • Les solidarités existent elles encore , les unions sont elles possible pour des jours meilleurs , pas sur !!!




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Commentaires
J
Un grand grand bravo pour cet article magistral que tu nous as fait là !! du travail de recherches, des photos d'époque que je ne sais pas où tu les as trouvée, mais vraiment, c'est un prodigieux travail..et quel bonheur de retrouver ce moment unique dans notre siècle, qui a permis tant d'avancées sociales, humaines, et politiques !! Comme on a regressé depuis .. tout est fait pour diviser, monter les gens des corporations les uns contre les autres, afin de mieux tout régenter..une grève se profile ?..On fait tout pour la "casser", on instaure des lois qui vont bien pourrir les mouvements de grève, les syndicats sont muselés, on fait pression sur eux, on les flique, les traque..c'est ça la démocratie ?. Des manifestants osent se montrer, crier leur colère  et huer celui qui fait l'unanimité en ce moment et pas dans le bon sens du terme, on mute le préfet, on "casse" des carrières, bref, vive la République..à quand l'interdiction du droit de grève ?..il faut pour cela changer la constitution, mais pas de problème, ils y arriveront ! Je suis écoeurée..bisous :0010:
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N
Ce fut des années difficile et ici,pendant ces années ce fut la révolution tranquille,soit la liberté des moeurs et la mode des communes.Il y eut de grands changements en tout.byebye Iris et À bientôt.
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M
Sympathique rétrospective  ! Gros bisous. Bernard
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J
oH LALA Iris!!! j'avais 20 ans...j'étais à la Fac de Lettres ..et je croyais à tout cela...(soupir!!)..et la France ètait pa ra ly sée!!!Combien de temps a t on pleuré dans le mètro Saint Michel à cause des lacrymogènes...Merci pour ce rappel d'un temps..qui fut!!!Gros bisous
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A
Tout ça me revient en mémoire d'un seul coup.Petit coucou rapide ! Je fais un breack pendant une semaine. J'ai le blues et suis fatiguée de l'internet. Des articles sont programmés. Ne m’oublie pas ! D’avance merci pour tes passages chez moi ! Gros bisous Iris !
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